Je reçois ta missive alors qu’il fait si froid
Malgré la douce ardeur de la cuisse de nymphe
Et jure que tes mots amicaux me vont droit
Au cœur qui va boitant au rythme de sa lymphe.
Le monstre j’ai beau fuir qu’on appelle veau d’or
Il est vrai que l’argent est le nerf de la guerre
Et qu’il faut sustenter un tronc qui n’est pas mort
Quand même pur esprit a tenté de l’abstraire.
Toutefois réconfort d’une plume en élan
Bienvenu et qui vient d’une humeur au beau fixe
Encore réussit en son fort juste plan
A se percher au ciel tout en étant prolixe.
Héritage vivace en merveilleux cadeaux
Que n’avait mérité par tes fonds que « cousine »…
Amoureux ou amis, tous tes gestes sont beaux
Qui ramènent soleils et chassent la lésine.
T’écrivant te lisant sont charmes sans pareils
Poëte mon ami qui sais remplir le verre
De ces belles valeurs dispensant vers vermeils
A relever jeunet tout vieux tombé à terre !
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!