Dans les profondeurs sous jacentes,
Très loin de la surface et des choses mouvantes,
En cette antre taillée d’obscure,
Je les entends, le long des murs…
Cheminant dans les décombres,
Sinuant au travers des ombres,
Obnubilé j’avance sans détour,
Entraîné par les bruissements sourds…
M’arrêtant à la frontière hadale,
Après avoir passé la gorge infernale,
Apparait un grand chaos monolithique,
D’où s’échappe ce psaume liturgique…
De l’halo de lumière se dévoile,
Des ombrages qui sans cesse se revoile,
Parmi l’enchevêtrement du béton,
C’est de là ,où se découle l’oraison…
Le temple bétonné aux colonnes angulées,
Canaux et troués, douves et escaliers,
S'Ă©crouent lentement tout autour de moi,
M’intimidant de me délaisser à leurs foi…
Ce sont les anges cimentés, gisant là , emmurés,
Contraint et meurtris au perpétuel regret,
Maudissant l’Éternel et des frères angéliques,
En entonnant leurs inarticulable cantique…
« Incendere… incendere…incendere…incendere… »
Aathahorus (19/11/2013)
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Il n'y a pas d'amour, pas de douleur, pas de jours heureux et de malheur sans vie.