(Pour celle que j'aime)
Quand la nuit tombe au bel été
Je vis d’air frais, d’oisiveté,
Sous les nuées roses du ciel.
Je redeviens « existentiel ».
Le café fume à la terrasse,
Je me défais de ma cuirasse,
J’admire au ciel les hirondelles
Au quotidien ballet, fidèles.
J’écoute les bruits de la nuit
Sans jamais ressentir l’ennui.
La lune monte doucement
Le calme est un apaisement.
Quand du sol monte la chaleur,
Que s’enfuit dernière pâleur,
Heureux j’accueille chaque étoile,
Diamant posé sur la grand voile.
Comme l’enfant impérissable
Je guette le marchand de sable
Qui passera sans m’avertir….
(On ne peut me reconvertir…)
Quand la nuit tombe au bel été
Je vis d’air frais, d’oisiveté,
Sous les nuées roses du ciel.
Je redeviens « existentiel ».
Le temps s’écoule lentement,
Je suis plein de contentement.
J’entends des voix dans le lointain…
L’estaminet… j’en suis certain… !
C’est tout le parfum de la terre
Qui me délivre son mystère.
C’est le plaisir qui m’envahit !
C’est le bonheur qui m’ébahit !
Ce doux moment, je le concède,
Avant que le sommeil succède,
Je voudrais tant le partager…
…. Il est l’heure d’aller songer…