Hamid54 a écrit :
Méditation.

Près du vieil olivier à l’ombre du feuillage ;
Assis au tronc noueux, le cœur calme et songeur.
Les branchettes valsent sous la tendre fraîcheur,
De la brise d’automne effleurant mon visage.

Ma rémige à l’arrêt pendant qu’une étincelle,
M’éclabousse l’esprit l’espace d’un moment,
Emporte toute l’âme à partir lentement,
Dans quelques lacets confondant ma cervelle.

J’observe le soleil, la lune et puis l’étoile ;
À leurs brillants reflets, les jours sont suspendus.
Je leurs parle des temps passés et attendus ;
Sous leurs flots lumineux, mon âme se dévoile.

J’émis mon bon souhait à pleurer comme un môme ;
Pour ceux, dont le destin, offre maux et douleurs.
Honte à qui meurtrit et mutile les cœurs,
Prisant comme un Néron, les brûlures de Rome.

Le méchant calembour et l’invective même,
Ne font point de ténor ni d’as des vers dits.
Quand bien même sois-tu au pic des érudits,
Ton tardif regret rendra ta face blême.

Le tombeau qui t’attend, n’éveille ta conscience ?
Détrompe- toi, Mortel ! Tu n’es point le plus fort.
Qu’importe qui tu sois, tu verras à ta mort,
Tes nuisibles affronts narguer ton impudence.

Par mes vers où je mets ce que j’ai de moi-même,
Mon serment de toujours ; louer la probité
En sachant, qu’ici bas, rien ne vaut la bonté,
Le respect et l’honneur d’une âme qui les sème.
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Hamid Abed - 6 Octobre 2013
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