-Si humble que l’on soit, peut-on par modestie
-S’atteler à user partout la vanité ?...
-Et si on le pouvait, est-il contrepartie
-Autre que la douleur dans la duplicité ?
Je vous sais gré, seigneur, de me prêter sagesse
Et que pour tous les ports, vous souffrez mes transports
Dans mes voiles vos airs d’école sont caresse
Qui font voguer ma nef sur tous les inconforts.
-J’ai consenti le temps qu’il faut à la justesse
-Des propos que je tiens, par le sein et l’effort
-Peut-être pétillants, en bulles de tendresse
-A qui, sentimental, sait juger de l’apport.
Peut-être, dites-vous ? J’en ai la certitude !
Et je vous en plaindrais, si je ne savais pas
Ce qui, pour le poète est puits d’inquiétude
Et fait triste son Lot, de la vie au trépas.
-Ainsi, il n’appartient qu’à vous de me convaincre
-Du vain des questions qui font florès au cœur
-Et qui jusque versets divins paraissent vaincre
-Délavant le sacré que serine tout chœur…
Au nombril du soleil, aveugle Ă©tant la vue
Il faudra hors des murs de ce lieu s’extirper…
Du désert, nous saurons mieux voir ce qui remue
Et effets d’oasis…Pourfendre et exciper.
-Comptez-vous brave cheikh, inviter le mirage
-Malgré le sirocco à mon regard surgir
-Avec sa palmeraie et son gras pâturage
-Et un frais foggara d’où l’eau aime à rugir ?
Chacun porte en ses yeux la badine magique
Qui caravage fait pure insolation
Le sahara est-il la chose véridique
Et la verte oasis ombre et illusion ?...
-Vous semblez m’avancer la chose en son contraire
-Et sous le grand soleil me faire voir la nuit
-Je sais bien qu’en ces lieux qui n’ont point de repère
-Le pas aime à courir après l’ombre qui fuit.
*tiret je fais parler NoelOpan
Sans tiret c’est candidao
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!