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Peu de jours ont suffi pour que l’été s’efface,
Avec son long cortège d’apprentis voyageurs,
Ces gens qui se bousculent, se croisent, se prélassent,
Croquent de leurs pinceaux nos maisons, nos saveurs !
C’est au cœur des villages entre monts et vallées
Que bergers, maquignons lentement s’apprivoisent
D’une poignée de main, un geste du béret
Et c'est l'identité d’un drapeau qui pavoise.
A la source fidèle, vient pour s'y abreuver
Le chaland de passage recherchant l’authentique,
Retient un chant d’amour qui ne peut le quitter
Semblable à l’Ugolin d’un Pagnol magnifique
Du vert tendre des prés au bleu vert de la mer
Ce pays cache en lui d’indicibles mystères,
Terre de mon enfance ton destin m’est si cher !
Que ta polyphonie touche nos âmes fières
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas