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Mon cœur a des saisons au gré du temps qui passe,
Sublime est son jardin lorsqu’il sait vous y voir,
S’il refleurit d’amour et jamais ne se lasse,
C’est qu’entendre vos pas subliment ses espoirs.
D’une simple amitié il a fleuri l’automne,
Puis butiné l’amour tout au fond de vos yeux,
Volé dessus vos lèvres des mots dont il soupçonne
Un doux vent malicieux de s'être pris au jeu.
Ah ! Qu’il est loin ce temps, oublions mes regrets !
Si mes printemps sont sages, quelques peu endormis,
Un jour de votre vie que vous lui accordez,
Savez-vous mon ami, que soudain il revit.
De l'été, de l'hiver, il ne veut de faveurs,
Pris entre chaud et froid, mitigés de paresse
Ajoutez à cela d'inutiles ardeurs,
Mon cœur ne veut de vous que des saisons caresses