Ne comptant pas d’amis parmi les inquiets
J’aime pourtant traîner le pas dans les dédales
Où constellent leurs traits gris et noirs sous les pieds
Comme un ciel à l’envers aux veinures fractales.
Disloqués sont les cœurs qui semblent exigeants
Dans l’amour avoué à soi-même et au monde
Crépuscules en pleurs embrassant leurs couchants
Crépuscules chagrins lorsque Râ les inonde.
Se hâtant comme nous vers la cure des vers
Ils ressentent plus tôt l’odeur de pourriture
Et maudissent les fruits si jamais ils sont verts
Puis maudissent leur chair alors qu’elle est bien mûre.
A.Alloun.
P.S/ J’ai fait le vœu de partager, à chaque aube, trois quatrains pensés à jeun, espérant pouvoir en faire 90 à la fin du ramadan…Pour l’amour de la poésie.
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!