D’éclore de nouveau suis-je bien obligé
Un Ĺ“il qui sache voir et une oreille entendre
Alors que sans mes sens mon cœur est affligé
De rêver l’éternel sans vraiment le comprendre ?
D’aimer comme prendre et d’aimer comme donner
La chose me paraît plaisante à entreprendre
Mais cet amour de Dieu que je veux couronner
Ne s’assouvirait pas sans se laisser surprendre…
L’humilité mon fort sans commensalité
Au sourire d’Allah pourrait être opposable
Car prier dans le lot de la banalité
Est exhausser sa foi sur un rempart de sable.
A.Alloun.
P.S/ J’ai fait le vœu de partager, à chaque aube, trois quatrains pensés à jeun, espérant pouvoir en faire 90 à la fin du ramadan…Pour l’amour de la poésie.
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!