D’émotions si lourd à me faire bossu
Sous le vent qui distrait Notre Dame d’Afrique
Mon cœur plus que jamais me semble bien reçu
Dans sa longue complainte et son tour poétique.
Reproduit à l’envi l’appel du muezzin
En rupture adoucit les malaises du jeûne
Et moi de retrouver mes amours dans le sein
D’un verbe qui se sent une verve de jeune.
D’être si près du sol et pourtant en hauteur
Et de tous les soucis du bas-monde s’abstraire...
Sublime n’est-il pas que dans l’apesanteur
Je me mette à genoux et face contre terre ?!!
A.Alloun
P.S/ J’ai fait le vœu de partager, à chaque aube, trois quatrains pensés à jeun, espérant pouvoir en faire 90 à la fin du ramadan…Pour l’amour de la poésie.
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!