Merci pour vous être arrêtés sur ce texte que j’avais voulu moins obscur que les autres, mais sans grand succès je crois…
Alors un petit éclairage, puisse t-il vous faire mieux apprécier ces quatrains :
1/Miroirs brisés, rejet des reflets de la jeunesse et de sa légèreté ( funambules)
Miroirs remisés, rejet du reflet des certitudes de l’homme mûr (conservatisme inconscient : somnambulisme
2/Reste l’image que se cherche le cœur qui est forcément idéale, virginale et qui procède de notre valorisation du sacré au-delà même de notre idée craintive de l’au-delà …
3/ Mais le temps qui n’apporte pas systématiquement la sagesse, s’écoule souvent inutile (menstrues) et renvoie aux vaines luttes anciennes (comme pour ma génération, être rouge, être athée, tiers-mondiste…) Et les prières, l’observance des interdits, le jeûne en allégeant le doute qui, lui, est systématique, ne servent souvent qu’à refléter plusieurs personnalités, comme dans l’hypocrisie ou même dans la schizophrénie, d’où l’image de protée.
PS/Au centre de ce poème (2eme strophe) s’offre une lecture plus complexe que peuvent saisir ceux et celles qui connaissent un tant soit peu la pensée mystique d’Ibn Arabi et l’opposition qu’elle trouve chez les wahabites (les champions de l’orthodoxie musulmane).
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!