Distrait j’ai raconté ma tribu omettant
D’évoquer le reflet au miroir de mon âme
De cet omniprésent halo mahométan
Tout confus je le suis mais sans en faire un drame.
On peut vanter le goût du fruit mûr sous la dent
Sans faire mention de l’arbre ou de la hotte
Comme l’on peut aimer du sein le plus ardent
Et garder en le cœur le nom de son bel hôte.
Pourrai-je dignement célébrer Mohamed
Comme l’a toujours fait dans son chant le poète
Et mériter en plus d’un céleste remède
Le baume que pourrait prodiguer mon prophète ?
P.S/ J’ai fait le vœu de partager, à chaque aube, trois quatrains pensés à jeun, espérant pouvoir en faire 90 à la fin du ramadan…Pour l’amour de la poésie.
----------------
Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!