Ma tribu a appris Ă tout craindre des vents
N’ont-ils pas souffleté les chandelles fluettes
Pour tenter d’étouffer la mémoire du temps
De la ruche exaltant les abeilles replètes.
Ma tribu a appris Ă craindre le tribun
Qui concède le vent gémissant dans sa tête
Et fuyant des naseaux du veau d’or importun
Pour la foule animer en l’honneur de la Bête.
Ma tribu a appris Ă payer le tribut
D’une foi que l’odeur de Crésus ne dissipe
Et mettant l’artéfact du divin au rebut
Ma tribu n’a qu’un dieu… Celui qui émancipe !
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!