Bien creux semblent mes vers [face au roc des versets]
Qui tentent inspirés de jouer de leur ombre
Ne laissant deviner à mes sens de secrets
Que l’opulent du musc et le rare de l’ambre.
Mais que m’arrive-t-il à trop tôt me rêver
Pèlerin de l’amour cœur transi pour Imene
Fendillant la mer rouge et allant dériver
Sur dunes ocre et or que le shamal malmène ?
Si l’espace est aisé je bute sur le temps
Qui ne reconnaît point la commode boussole
Et me dois d’espérer encore très longtemps
Avant que sous drap noir Imene me console !
*Le shamal : vent violent d’Arabie.
*Imene : la foi en langue arabe et prénom féminin
P.S/ J’ai fait le vœu de partager, à chaque aube, trois quatrains écrits à jeun, espérant pouvoir en faire 90 à la fin du ramadan…Pour l’amour de la poésie.
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!