Sur le long fleuve de l’existence
La mort à la prépondérance.
Elle est postée aux confluents
L'œil en éveil nous attendant.
Pour ne pas connaître la dérive
Et se trouver dans les bras ivres;
De la mort qui au rendez-vous
Est déjà prête pour l’acte fou !
Nous nous tenons prêts de la rive
Loin de ses attaques furtives ;
Que la sentence soit tardive !
La mort étant irréversible ;
Et ses effets plus que terrible !
Nous souhaitons le plus tard possible ;
Que ne survienne l'instant horrible
Où nous donnant le coup fatal
Elle fera de nous son régal !
Guyhg