Photo personnelle lors d'une escapade dans les hautes Pyrénées
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Rare est l'occasion de le croiser au bourg,
Le berger n'aime guère cet endroit infertile,
Mais il lui faudra bien pour seulement un jour,
Se mêler à la foule d'un endroit si hostile.
Alors...
Il quittera les toits, l’asphalte des ruelles,
La ville, ses trottoirs et la sombre avenue,
Zombis des devantures aux têtes inconnues
Suivant le mouvement de la mode actuelle.
Un troupeau noir vêtu, agglutiné d’ennui
En roulis de mouvance secouant leur clarines,
En un flot uniforme une foule inouïe
Une marée humaine de lécheurs de vitrines.
Il aime tant le ciel étoilé de cristal
Et la mer verdoyante de montagnes esseulées,
Le lourd silence blanc d'un nuage impérial
Qu'une brume du soir rejoindra au coucher.
Il est l’ange gardien, le pâtre de l'espace
Loin des cacophonies des rubans gris acier,
Au milieu des prairies et du vol des rapaces
Capitaine des vents, il est homme oublié.
Il s'en ira marcher là -haut dans les alpages,
Grisé par le parfum de "crus" millésimés
Par l'air chargé d'effluves de ses verts pâturages
En suivant ses brebis et son chien"Liberté"
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas