DERNIER ACTE...
Voici un poème dédié à une amie très chère dont l'époux parti trop tôt comme l'on dit, d'une longue maladie manque terriblement à ses jours...
C’est quand descend le soir, derrière un rideau d’or
Que grandit le regret de ceux qu’on a perdus
On aime à écouter telle voix d’un stentor
Les âmes prisonnières des amours disparus.
Mieux que des murs épais, des fenêtres bien closes,
La mémoire retient des absents, les attraits,
Les trésors d'une vie dans un jardin de roses
Sont chargés de parfums et de mots familiers.
Qu’ils vivent au pays noir, au pays de l’oubli,
Où celui des merveilles et de vertes vallées
En gardant la saveur d’une câline nuit,
Ils ont trouvé leur place dans un rêve secret.
Le jour effacera, écrits sur la poussièreÂ
Les maux des souvenirs, qui, sages côté cour,
Attendent à nouveau une scène princière,
Pour fleurir le théâtre ou se jouent nos amours.