RAYONS TARDIFS...
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Quelque chose de moi, plus vivant que la vie,
Plus puissant que l’amour dont je savais souffrir,
Comme un besoin de l’âme se sentant asservie,
Quelque chose de moi ne voulait pas mourir!
J’ai pleuré sur mes nuits, palabres solennelles,
Tant évoqué l’amour, merveilleux renouveau,
Cet astre de lumière embrumait mes prunelles
Que le rêve endormait dans un claustral tombeau.
La chair soudainement sous l’abîme des songes,
Perdait son indescence dans l'inconnu néant,
Devenant pieux désirs par l'absence qui ronge.
Dépérir sous les voiles oublieux de soleils,
Sous des rayons tardifs mais encor palpitants,
Ceux-la même, meurtris, un matin vous éveillent...