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C'est l'enfant des cités
Qui, las de ses blessures
De ses cris, de ses plaies
Demande à la nature
Un souffle plus léger,
La beauté d'un murmure...

Il voit l'homme cruel
Dans les halls de quartiers
Plus de rêves, plus d'ailes
Figé dans l'escalier
Attendant l'étincelle
Qui le fera bouger.

Sur le mur les voyelles
Remplacent sa forêt
Du vol des hirondelles
Il ne voit que papier
Graffitis et injures
Fusent le long des murs...

Et l'enfant des ruelles
Aux caniveaux mêlé
De dealers sentinelles
S'invente l'autre monde
Embrumant sa cervelle
De fumées étoilées
De fausse liberté...

Tristesse et réalité de la vie de certains quartiers....

Ton poème interpelle et appelle à faire quelque chose....

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

un regard plein d'humanisme et de poésie, qui interpelle et dénonce avec brio, merci pampille pour ce délicieux partage poétique,


yann

Je ne sais si ce sont ces affreux clapiers de la ZUP de Bayonne ( photo ci-dessous) qui t'ont inspirée, mais l'état d'esprit des enfants y vivant est superbement décrit... J'aime beaucoup

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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

La laideur des faubourgs a laissé place à celle des cités, et Momo a rencontré un vieil homme, ou vieille dame, qui lui a dit d'aller emprunter "Le Petit Prince" à la bibliothèque du quartier!
Amitié poétique sincère
Dumnac

Bonjour Pampille, une triste réalité qui nous ronge par tous les bouts.
Merci pour ton réalisme intégré à ta belle écriture.
Mes bisous.

Capricorne

Quel dommage qu'il manque le dernier vers de ton magnifique poème sur la mise en page, pampille au grand coeur.

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

triste réalité écrite par un coeur qui voit ce que beaucoup préfère ignorer ....

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Bonjour pampille,
dure réalité qu'il ne faut pas refuser de voir...malheureusement, elle existe.
Amitiés.
Najda.

bonjour pampille,

magnifiquement décrit, un fort partage !

des mots si évocateurs, merci à toi amie poétesse

lilalou

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"un jour la plume te prend par la main et le soleil de ton coeur vient chanter avec elle ..."

Extraits des recueils "La Plume magique" et «Un petit maillon bleu», sur mes blog, danilou
http://danipoesie.eklablog.com/accueil-c21372222

il a des rêves plein la tête cet enfant des cités, c'est tout le contraste avec sa réalité que tu décris joliment.

Merci amis oasiens de vos mots si aimables


Chris Ray, l'endroit a bien changé naturellement les "barres" sont toujours là mais elles sont "pimpantes" colorées blanchies , l'environnement est un vrai parc aménagé avec des aires de jeux des commerces etc.. Bien entendu la population est en partie la même encore que le brassage des genres s'est fait petit à petit et à changé quelque peu les mentalité des habitants les jeunes eux sont pour la plupart oisifs d'où ce qui s'en suit...

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Monésille j'ai rattrapé l'erreur! Un vers solitaire s'était fait la belle...

des vies qui partent en fumée...

la vie en "barre"c'est pas du chocolat...j'en sais quelque chose

bisous ma reine

Bonsoir Pampille
En effet, triste réalité...qu'on peut changer pourtant, il faut juste ouvrir les yeux...

Merci de ce partage si éloquent

Amitiés

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Ce n'est pas pour devenir écrivain qu'on écrit , c'est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour .
Christian Bobin

Bonjour Pampille

on leur dira... à l'appui de ton beau et réaliste poème

Amitiés

Christian

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