C’EST DEUX MAINS FÉMININES, SUR POIGNETS MISOGYNES. (Pardon les filles c’est pour sourire.)
C’EST DEUX MAINS FÉMININES, SUR POIGNETS MISOGYNES.
Pardon les filles c’est pour sourire.
SI VOUS AVEZ DES PROBLEMES DE COMPRÉHENSION,C'EST UN PEU LA SUITE DE "LA NAISSANCE DES DEUX MAINS."(merci à Chrisd et George allan)
C’est l’histoire de deux mains, l’une est droite, l’autre gauche.
Elles sont nées un matin… elles n’étaient qu’une ébauche.
Avez-vous oublié ? Sa compétence est là .
Le papa est gantier et il ne fait que ça.
Tous les jours au matin, il s’occupe des mains,
Du petit chérubin, auxquelles il donne leurs bains
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La maman que fait-elle ? Ce qui reste… Un peu rien…
Elle le pose, une vie belle et lui donne le sein…
Elle dort en pointillé, ces nuits sont saupoudrés
Une fois bien reposée, elle se lève juste après
Ces tâches sont un peu ternes, Mais c’est moitié-moitié.
Elle fait le subalterne c’est un joli métier.
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Les deux mains ont grandies, le papa est ravi
Elles ont deux mois et d’mi. Elles sont belles et polies.
Elles s’ouvrent et puis se ferment, écarlates de mines
Presqu’à rien, elles ne servent, bruyantes et féminines
Comme les pinces du tourteau, qui se fait attraper.
Un peu sottes de là -haut, elles ne lâchent jamais.
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De leurs paumes sortaient, de stridentes envolées
Et quand leurs poings s’ouvraient, les décibels volaient.
Comme des bruits de sirènes, qui saturent les oreilles,
Deux index cérumens, poursuivaient leur sommeil.
Les huit doigts écoutaient, langues pendantes imbéciles,
Même, ils applaudissaient, parfois l’homme est débile.
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Devant ses chants d’accords, de sirènes sublimes,
Hypocrites d’abords, bouches ouvertes aux abimes.
Six phalanges s’exaspèrent, devant ces cris de mer.
Les deux auriculaires sortent d’une eau amère.
Avec des alluvions et puis quelques brindilles,
S’approchent des pavillons, se bouchent les écoutilles
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Le bébé est une fille, est-ce qu’elle pleure souvent ?
Je vous dis… C’EST UNE FILLE…pléonasme pourtant.
Au bout des deux poignets, les deux bras supportaient.
Comme l’anse d’un panier ces deux charges à porter.
La gauche est maladroite… La droite est un peu gauche…
Ma pensée est étroite…Mon cerveau une ébauche…
Les filles... Je vous aime...
Je suis prĂŞt Ă tout pour un sourire.
Thierry