[img][/img]



Flambant neufs, arrogants, les jours ces mécréants
Bousculent nos saisons sans aucun repentir,
Martelant nos années au plus près des tourments
Quand l’hiver avec soin trouble notre avenir.

Le temps est un marchand ambulant et sévère,
Jamais il ne recule face à nos devenirs,
Abandonnant l'amante pour ne voir que la mère
Il éteint notre corps, flamme de nos désirs.

Et l’on cherche en nous ces airs d’été qui dansent
La grâce des plaisirs, l' audace des vouloirs,
Ces saisons égrenées brisent nos tempérances,
Sachant que les printemps menaient à ce couloir.

Je puiserai ma force aux racines de l’aube,
M’enivrerai d' envie jusqu’au blond crépuscule,
M' habillerai d' amour comme on met une robe,
Et laisserai passer le temps qui capitule.

----------------
Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas

C'est très beau!
Tout y est, le verbe, la sève (des racines) et la verve!

----------------
Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!

une très belle lecture , merci du partage

C'est toujours aussi beau, comme à ton habitude... mais j'aimerais que le temps capitule vraiment...

----------------

Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

Bonjour Pampille voila des racines qui puisent dans la terre basque une sève que l'on peut qualifier d'ambroisie.
Mes bisous.

capricorne

Bonjour Pampille,

J'apprécie la beauté de la plume, les images qui se dégagent de cette poésie, c'est puissant et amer à la fois,

Je puiserai ma force aux racines de l’aube,
M’enivrerai d' envie jusqu’au blond crépuscule,
M' habillerai d' amour comme on met une robe,
Et laisserai passer le temps qui capitule.

une volonté certaine à défier le temps qui passe.

Amicalement Franie

----------------

Bonsoir chère Pampille


Instants s'entassent puis passent,le temps efface les traces,le corps ne fut d'ichor
Mais il espère encore et plante racine de l'aube en plein coeur qui demeure
D'amour hanté.

Chère Pampille le temps d'une rose est compté ,c'est ce qu'elle aura donné à son monde
qui restera éternel,sa fragrance le sait.


Très beau poème à la douceur habituelle de ta plume.

Ridoune,amitié

Oui, tu as bien raison, le temps est un marchand ambulant, mais j'aimerais bien quil m'oublie de temps à autre et cesse de me m'imposer ses minutes, journées, semaines, mois, années. J'en ai plein les placards et n'en veux plus. Chinou

bonjour pampille, un partage qui donne l'espoir d'aimer, et de belle manière, bravo,



yann

Mais quelle beauté que ces mots qui ne capitulent pas devant le temps ! L’audace des vouloirs … Ah ! Christiane te lire dans ce livre ouvert parle tant à mes matins … Toujours superbe dans la douceur des ressentis.

Bises chère poétesse.

Chandy

----------------
« La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.  »
de Andrée Chedid

Des vers sertis sous ta plume talentueuse

J'aime le ton du dernier quatrain qui donne des ailes à l'aube .

----------------
mes amitiés, Halcyon

Chapeau bas, chère Pampille pour ce somptueux poème;

mes amitiés.

Jérôme

----------------
" Il y a des volcans dont l'embouchure est à la mesure exacte de l'antique déchirure..." (Aimé Césaire)

J'ai adoré ton poème que je trouve d'une grande beauté. puisque tout fout le camp, comme disait Mouloudji: Y a plus des saison, y a plus de bon pain, y a plus d'amour.. etc..., voilà des vers qui démontrent qu'il y a encore de très beaux poèmes et pas seulement des SMS et des twits! Comme je me plains que ma mémoire, elle aussi, a tendance à foutre le camp, je cultive la poésie autant que mon jardin (C'est difficile cette année!). Comme je ne puis tout apprendre par coeur, je vais confier la deuxième strophe de "Les racines de l'aube" à mon carnet Moleskine, ou j'ai quelques morceaux choisis. C'est incroyable, comme ils comptent ces amis inconnus, qui se cachent moins bien derrière leurs pseudos que dans les vers de leurs poèmes.

Le temps est un marchand ambulant et sévère,
Jamais il ne recule face à nos devenirs,
Abandonnant l'amante pour ne voir que la mère
Il éteint notre corps, flamme de nos désirs.

Bisou.
Dumnac

sale temps sur nos vies, on dirait!!!

seul l'amour est intemporel et tu fais bien de le revêtir...

pampille...tu es comme l'étoile, tu ne saurais faire autrement que de briller...

Bonjour Pampille

j'ai beaucoup apprécié ma lecture de ton poème ... pour un peu à le lire et le relire sur ta page j'y prenais racine

Amitiés

Christian

----------------

Je puiserai ma force aux racines de l’aube,
M’enivrerai d' envie jusqu’au blond crépuscule,
M' habillerai d' amour comme on met une robe,
Et laisserai passer le temps qui capitule.

Eh oui!!! Il nous faudra toujours aller chercher notre force aux racines de l'aube...
à notre sève, à ce que nous sommes, simplement. Merci pour ce très très beau poème.
Amitiés

----------------
http://poesieetsculpture.jimdo.com/

Retrouvez plus sur mon site !

La poésie c'est une lettre d'amour adressée au monde.
Charlie Chaplin

bien amicalement chers poètes vos messages sont toujours un plaisir
pampille

le temps cette notion qui nous happe, nous échappe , et finalement nous rattrappe ! Ami ou énnemi ?
Yohann

----------------
la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann