Que reste-t-il ?

Un soupir adressé comme un dernier adieu
Un souvenir blessé
Qui s’endort en sanglots tristes et murmurés
Et propose un refuge aux regrets silencieux

Quelque bribe timide et pourtant demeurée
Un parfum délicieux
Sur l’oreiller vacant des matins pluvieux
Où noyer à l’éveil mes larmes écœurées

Un jardin dénudé par la bise hivernale
Une saison morose
Où se fane, déjà, l’épine de ces roses
Amoureuses, encor, de leur ombre abyssale

Une plume éployant quelque rime orpheline…

Une odeur de tabac sur les mains, cette haleine
Qui habille, assaisonne
Toute inspiration à votre aise, puis sonne
La hantise d’attendre, essoufflé, la prochaine….

Une trêve où jouir à nouveau votre image
Un rêve où semble éclore
Sur le voile enivrant de mes nuits indolores
Ces courbes au lointain se jouant des mirages

Une amante où baiser de nouvelles extases
Une marionnette
Regrettant au lever de s’être cru vedette
Et de n’avoir été qu’une vulgaire emphase

Un malaise ou vomir cette étrange amertume
Une aigreur incurable
Les palpitions, la névrose effroyable
Qui épuise le cœur, l’essouffle, le consume

Et puis… puis le soubresaut… l’envol. L’on s’éteint.
Une tombe où dormir
Et se promettre alors à ne plus revenir
Si ce n’est pour se voir imploré en défunt.

tout les effets du manque ... que reste-t-il si tu n'es plus la ...

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

un manque que l'on ressent bien au travers de tes mots

Felinelove
Jessye

Merci pour la lecture

un vide que tu as su remplir avec des mots pleins de poésie

Merci pour ce très beau partage

Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Il reste "toi"... à découvrir et à aimer comme tu es. Tu es CELA, un point que tu ne connais peut-être pas encore, qui est ton Essence, masquée par les manques, voilée par "je n'aime pas ceci" ou des croyances "je ne suis pas aimé"... Et tu n'es pas ce que tu crois . Tu es tout simplement, avec ce droit et même ce devoir finalement, de t'aimer.... Bisou...
Que reste-t-il? De tout cela? Que reste-t-il ? L'Amour de toi, après sans doute des passages à vide...Il y a des anges qui resteront

Merci plumedoiseau, magnifique conclusion, il est vrai, et c'est, fort tristement, l'impératif de ne jamais s'oublier que l'on oublie le plus souvent. Bien à vous, bises...

Magnifique...

bravo pour tes mots qui traduisent si bien l'absence de l'être aimé

Ghis

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