je viens lever le voile,
et peindre sur la toile,
une vague déferlante ?
sur l'océan, Hurlante ?
non, ce message à un nom,
jeté de l'horizon,
je dessine l'écume,
au blanc immaculé,
se diluant dans la brume,
embrasant les galets
de miettes d'humidité,
à toi qui m'a porté,
de ton corps, je suis né,
tu as quatre vingt ans,
et j'ai cinquante neufs ans,
j'aimerais te voir sourire
quand alors, je vais te dire
ces doux mots,
qui n'entrainent pas des maux.
je t'aime, maman
extrait d'un long poême
micsan