Ma belle jouvencelle ensorceleuse folle
A dès la nuit des temps révélé sa pudeur
Aux yeux des fabuleux cerceaux de l’équateur
Ralliant ambre et or un pôle avec un pôle…
Et ses fins au mépris des lâches longitudes.
Edénique parfum des mûres attitudes
Nacelle des âmes et des cœurs pour leurs maux
Elle cède à la faux l’abjection des peaux
Et fait don au vivant du fruit des altitudes…
Souffle canopéen majesté du délire.
Ma vierge souveraine au miroir qui admire
Au trait de ses sourcils au rythme de l’instant
L’envol de légions de muses chuchotant
Déjà les beaux couplets de l’ange et du satyre…
Déjà le chant joyeux de l’enfant à l’étoile.
Déesse des amours qui jamais ne dévoile
Le sexe et ses raisons qu’au gré des voluptés
De l’aède soumis aux rêves indomptés
Aranéide épris dans les rets de sa toile…
Pour que se meurt le cœur et vive le saint mot.
Blanche et noire Venus… Lune et soleil… le sceau !
Et les nues croulant sous les lois souveraines
A ses rêveurs sujets de tenter leurs étrennes
Ou de se rebeller réinventant le beau…
Pour que batte le cœur et se vende la peau !
*/ ambre jaune= élektron (grec), d’où ambre et or.
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!