Toi, le temps
Indifférent et fort empressé,
Tu cours toujours sans le faire exprès,
Tu files aux pas et prend tes distances,
Sans t’occuper des apparences.
Puis tu rappelles à l’ordre souvent,
Tous nos égos qui voguent au vent,
Nous on voudrait bien garder ton âme,
Et ne jamais éteindre ta flamme,
Mais saurait-on demeurer contents,
Sous cet azur en prenant le temps… ?
Gilda
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