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Le ciel sur la chapelle pose un regard pur,
Sur le chemin pierreux bordé de chênes verts,
Une douce fraîcheur ombre le petit mur,
Assis paisiblement rêve le loup de mer.
Entre les pierres chaudes, des liserons bleutés
S'accrochent à la vie, semblables au viel homme
Qui se laissant bercer par le chant des aves
Se réchauffe au soleil d’un printemps qui embaume
Le sentier est sans âge, il doit se mériter,
A peine un peu pentu il court vers la croix Dieu,
Mémorial du marin on y vient pour prier,
S’agenouille qui veut, non croyant ou très pieux.
Appuyé sur sa canne, le regard qui veille
Les mains sur le pommeau tremblant légèrement
Engourdie de chaleur la vieillesse sommeille,
Pareil à ce lézard pris sous un rai brûlant.
De ce monde inconnu qu'un dimanche promène,
L'office terminé, le parvis lui s’anime,
L'œil demeure aux aguets, c’est le jour de semaine
Où il parle aux autres ; Dieu est bien magnanime.
Le béret sur l’oreille, le regard malicieux,
Concierge patenté d’une loge au grand air,
Il a de l'océan tout un passé glorieux,
Et parle aux enfants sans jamais être amer..
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas