Des océans, des mers
De l’outre amniotique
Et des ressacs amers
Ma pauvre rhétorique
Niant son andropause
Grisée déchirant l’air
S’évapore et se pose
Pudique telle un ver.

Elle a pleuré son eau
Sur ses morts et ravine
L’immatériel tombeau
D’une muse opaline
Aux grands rêves occlus
Au fin fond des racines
D’un pissenlit perclus
A force de rapines !
A.Alloun.

De ton vogage de vie
Éphémère qui s' évapore
Tu regardes vers les tiens
Tombeau précieux
Que la mort t' impose
J'ai beaucoup aimé ces vers

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Amicalement Alanna

le pissenlit étant le symbole de larousse, je crois que j'ai saisi une petite partie du poème,
très beau,


yann

Un profond partage!

Très beau poème! A lire et à relire...

amitiés





Citation :

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Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.

Bonjour Candidao, j'adore les pissenlits pour leur amertume.
Merci poue ce partage .
Mon amitié.

capricorne

Merci alanna, merci Islander, merci Jean luc et merci Capricorne pour vos appéciations
Bravo à vous


D'un rimeur qui a l'honneteté et le privilège de recourir à ce trésor universel: le dictionnaire!
Un hommage à Larousse qui a toujours lutté contre la médiocrité!

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!

Le pissenlit étant également appelé "Dent de lion", s'en "nourrir" ne peut que fortifier...
Abuse donc du dictionnaire autant que ton appétit le requiert...
Amicalement

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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

j'aime ce dictionnaire

A consommer sans modération !

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

Merci et que faire de notre rhétorique devant l'immatériel tombeau d'une muse opaline, sinon pleurer afin que nos larmes deviennent semence peut-être...