une "grimpette" aux gorges de Kakuetta
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Sous le soleil qui nous accable
Grimpant sur les pentes arides
Le gosier sec, la gourde vide
L’eau de ton antre est-elle fable ?
Filet d'argent dans un tableau,
Ruisseau limpide facécieux,
Comme un serpent à la peau bleue
A mon regard serait si beau.
Aucun chant d’oiseau à l’oreille,
Ni gazouillis dessous tes pierres,
Pas plus que dedans ma bouteille
Rien ici ne me désaltère.
Et tes rayons qui me sont peine
Font de ma gorge asséchée,
Que je boirais une fontaine
Ou grimperais sur un glacier.
Toi qui vagabonde sans but
Jaillissant de je ne sais où,
Tu te joues de sentes abruptes
Te cachant dans le moindre trou.
Si haut sur les roches verdâtres
Tendues de mousse et de feuillus
Un trait d'une blancheur d'albâtre
Frissonne au moindre vent ténu.
Entendre le chant de tes gouttes
Le clapotis de tes cascades,
Le son d'un voile qui froufroute
Offrant sa source en aubade.
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas