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     Un algorithme fallacieux
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Expéditeur Conversation
Coconuts
Envoyé le :  11/1/2013 8:47
Plume de platine
Inscrit le: 23/5/2011
De: Fontenay le Fleury
Envois: 3328
Un algorithme fallacieux
On a i2 =-1 où i est une pleine négatité d’un néant, qui neutralise l’intensité temporelle, ainsi qu’il est le rapport des mathématiques à une physique où ce degré zéro n’est que la correspondance avec la température la plus froide, absolue .
Dans son ensemble de détermination, i ne peut servir que d’expédient à la solvabilité du système de qualité synthétique dont l’étendue dilatoire du temps a pour fonction F(i) dont le déterminisme est égal à la substitution d’un point neutre d’une surface d’un corps qui voyage alors dans une intensité temporelle inversée qui le ramène aux préludes de l’histoire.
F(i)= ½ V (i) x t2 où la fonction V(i) est la valeur cinétique du déplacement temporel du corps projeté dans un passé qui est visé dans la restriction d’une volonté de renouveler un vécu qui a été oblitéré et qui veut être pris à charge de retour effectif.
Vous comprendrez donc que la projection déclarée pour ce vécu est inversement proportionnelle à la linéarité qui a permis d’atteindre l’instant qui fait alors l’actualité avant le voyage dans le temps ainsi qu’une rétrospection asymptotique jusqu’à un moment bien prédéterminé du passé à travers la pensée invoquée.
Afin de ne pas présumer de la fantaisie du lecteur, je dirai, dans un registre moins scientifique, que la nature de ce projet est toujours volontaire mais damnée pour celui qui craint son congé dans l’espace-temps.
C’est pourquoi je vais vous conter l’histoire de Sieur Millenson, le voyageur de ce projet appelé « interspace stadium ». L’amour était du quotidien de Jason Millenson comme sa femme Jane lui était reconnaissante pour son habileté fantastique.
Car elle l’aimait et cela le rendit si pensif que la dérision de son ennui du fait de son attachement le persuada de rencontrer un inconciliable passé qui aurait pu augmenter la pureté du couple à travers la citadelle de la temporalité comme la recherche d’un lieu symbolique inoubliable.
En fait il traversa le temps, le temps d’un regard. Car, et ce fut l’avantage de sa raison, il lui incombait de ne pas résister à la passion de ce voyage si extraordinaire où il vogua à l’intérieur d’abîmes de sensibilité si surprenantes que l’ardeur de Jane prit le profil du contentement romantique le plus affable.
L’espace d’une seconde et l’amour grinça tel une porte qui rivalisa avec la sidération d’un loisir qui invoqua la sphère de la vitalité pour un premier voyage vers les frontières d’un passé qui s’ouvrit en mai 68 alors que Sieur Millenson n’avait pas vu cette année de bravoure depuis 26 ans alors que le mondial 94 de football balançait sur sa finale.
Jamais avant Millenson n’avait conçu sa vie sur la possibilité bien que navrante de rivaliser avec les énigmes de la science. Sa stupeur embrassa le phénomène ponctuel jusqu’à un instant si surprenant d’éloges qu’il revint à ces 20 ans pour de nouveau s’imprégner des combats de l’énergie sociale.
Oui, la révolution battait son plein car la société ne voulait plus des rivalités de classes ; on avait déjà 18 ans et le collège de France lui rappela sa naturalisation de ses heures irlandaises.
Il avait en fascination la vulgarisation des mœurs qui de litigiosité latente était faite. Persuadé, Millenson, de la rivalité montante des sexes, ne s’hasardait pas dans les travers et les biais sans statuer du maléfice de la charité bien consommée et des nivellements sans statu quo ni pudeur sublime.
Jamais il n’aurait cru rencontrer ses anciens amours car la victimisation est facile et forme est le charisme que l’on croit incriminer.
Diable que l’amour l’aurait saigné avec la langueur du scrupule et le remord lui revint si bénéfique que la haine l’envisagea sans remords. Ainsi son adolescence le traversa de part en part jusqu’à l’abnégation – affirmation de la négation – ainsi qu’un refus qu’il essuya comme une saignée tardive ; car soucieux ou sensible il le fut lorsqu’il rencontra à nouveau Caroline.
Le défi le rendait âpre car elle ne l’admirait pas et sa solitude l’ennuyait sournoisement alors que les rivalités de la révolution universitaire montante tardaient à s’émanciper.
Les travaillistes irlandais l’auraient chambré pour sa petite nature de vieil écolier convalescent. Jamais il n’aurait eu à anticiper si d’aventure son métier d’écrivain ne lui rendait ses visions, valeurs transmuées.
Nietzsche le dit si bien : « La sphère de la poésie n’est pas extérieure au monde, comme une impossible chimère sortie du cerveau d’un poète. »
En effet il dit encore : « Tel est du reste l’effet le plus immédiat de la tragédie : L’Etat et la société, tout ce qui généralement, en fait d’abîme, sépare l’homme de l’homme, cèdent le pas devant un sentiment d’unité tout-puissant qui reconduit au sein même de la nature ».
Maintenant il savait tout de la synthèse de la prolifération agnostique en ce que l’état de nature en sa vanité tirait sur les traits de la « sensation » au sens Rimbaldien de l’esthétique surmoïque comme idéal du moi.
L’abîme de toute société est une déchirure dont l’écho revendique la sphère de l’identité la plus haute, la mieux affirmée – considérations superflues encore sous le diagnostic de la pluralité des intelligences phénoménales – ; la seule vérité polymorphique Freudienne de la latence à la délivrance spirituelle.
Maintenant supposons la sphère diamétralement opposée à la civilisation où l’incarcération telle un clivage entre des désignations linguistiques pures d’un côté et d’un autre la vénération des Dieux en ce qu’ils renverraient aux métamorphoses des premières, interroge le principe subversif de la profanation, et prétend la liberté où la forme n’est qu’un démenti d’une réalité aliénante, il faut que cette sphère illustre un bien commun dont la réalité consommée part d’une prédisposition à la tentation d’un mal originaire – mythe inconnu ou mal connu – le mal vaut mieux car la satyre est une forme évoluée de la pensée et le cynisme est une correction infligée à l’hypocrisie.
D’ailleurs André Breton ne dit-il pas dans La révolution surréaliste du 15 janvier 1925 (rapporté par l’historien Jean Veyne) : « Les soussignées, sans arriver à une entente sur le sujet, se sont mis d’accord sur les points suivants : qu’avant toute autre préoccupation ce qui domine dans leur esprit est un certain état de fureur. »
Et les penseurs sont faits pour les études de mauvais alois car les choix ne valent rien, – seules les opinions qui ne sont pas inopinées comptent. La monstration Grecque est vacante car fondée sur le pouvoir. La liturgie est à la grâce ce que la foi est au mensonge.
Mais la vraie espérance est dans l’économie puisque elle démontrée et non pas un sophisme.
La falsification veut déjouer les convictions et c’est en cela qu’elle est une faute et non pas une erreur ! Pas de morale : vous n’y seriez pas ! S’il ne fallait que justifier il n’y aurait que du profit, ce qui, soumettons-le est profondément idéaliste.
La tentation est grande d’engranger un individualisme forcené, exacerbé même, jusqu’à l’intrépidation d’une morale sans sublime ; car même si elle nécessite des masques, la plume du désir trace des ondes qui partent de l’épicentre pour former des vagues qui galvanisent le spectacle de la dépréciation des valeurs dans la mondanité des fantasmes sans splendeur tangible ni autre réalisme de la dialectique du désir.
Celui qui aborde l’onanisme intellectuel ne veut pas autre chose, s’il est honnête, que sa préservation d’intégrité car la boussole du génie civil veut l’émancipation des dimensions de la logistique contemporaine.
En vérité, la parole du donateur est un privilège qui nourrit l’âme. Le faux dit le vrai parce qu’il sous-entend son expression en le rangeant dans sa proximité didactique. Selon le penseur il n’y a du surfait que dans la contemplation naïve du faux.
Toute cette aventure à vouloir retrouver Caroline en mai 68 pour faire un travail de deuil sur sa belle gueule – elle avait de la grâce la Caroline à ses 18 ans – ne l’avait pas épargné du sort de la vivifiante – gesticulation régulière – actualité. D’ailleurs la perversité de sa flamme le purifia si hardiment lorsqu’il l’a rencontra à nouveau, où dans une progression dramatique elle lui dit habilement : – tu étais un seigneur pour moi et je t’ai refoulé comme un mâle plein d’amour-propre qui n’était pas à la hauteur de ma simple personne, surtout ne me prends plus pour une conne !
Et Jason tel un Dieu tout-puissant lui dit à son tour : salope tu es indigne de moi, je te rends à la grâce des mécréantes ! Stoïque et vilaine, la fière caroline lui suscita violemment : – Hors de chez moi, soldat ou tu es mort ; tu ne connais rien de moi ! Et Jason : – quoi donc, tu as des amis ! Et Caroline : – et qui seront tes ennemis ! Et Jason : – Sois fière : ils mourront ! Enfin Caroline : – Repars dans ton pays, indigne malfaiteur ! Tu as bien d’autres perspectives, non ? Alors Jason sut que son devoir était de respecter la vitalité, essentielle pour que les temps ne sombrent pas dans la folie et l’apocalypse…
Enfin saisissant sa volonté et son orgueil avec une fermeté de surhomme, il repartit en 1994 pour son ultime voyage à travers le temps, retrouvant sa charmante Jane qui de tout son cœur le désirait encore.
Mais cher lecteur, si vous avez apprécié ces métaphores qui ont ruisselé dans toute leur profondeur, écoutez donc cette fidèle réappropriation linguistique de Nietzsche : « La métaphore, pour un poète authentique, n’est pas une figure de rhétorique, mais une image substitutive qui lui vient effectivement à l’esprit à la place d’un concept. »


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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer

http://www.edilivre.com/le-repit-du-silence-23115d53b9.html

http://nihilo1.over-blog.com/

Honore
Envoyé le :  14/1/2013 10:49
Modérateur
Inscrit le: 16/10/2006
De: Perpignan
Envois: 39531
Re: Un algorithme fallacieux
J'ai lu, mais je n'ai malheureusement pas tout compris car ma science philosophique est bien trop primaire pour saisir le tourbillon ta pensée.
HONORE
Coconuts
Envoyé le :  15/1/2013 19:49
Plume de platine
Inscrit le: 23/5/2011
De: Fontenay le Fleury
Envois: 3328
Re: Un algorithme fallacieux
Ce n'est là qu'une expérimentation fantastique d'un voyage à travers le temps courronné par les obstacles de la métaphysique dans ses règles et ses lois les plus rudimentaires, les plus simples pourtant.
Je ne vois pas: le style n'est pas non linéaire: je le trouve fluide.
Je ne comprends pas: les termes ne sont ni trop savants ni trop banales.
Et puis l'histoire n'est que celle d'un homme dont les instincts et l'intelligence à concevoir une possibilité de remonter le temps se conçoit à partir d'une adéquation de sa volonté avec la science qui y est le mieux appliquée, et qui lui permet d'aller voir dans le passé, juste le temps d'une rencontre avec une ancienne peite amie, de vingt ans sa cadette; mais il va s'avérer que s'il changeait l'histoire ça serait alors le déluge et donc ce n'est plus qu'une expérience fortuite et donc sans intérêt.
A vous HONORE maintenant de consentir ou de ne pas aimer


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