Sur un mur une plante, elle grimpe, lierre ou chèvre feuille qui lentement pousse.
Liane sarmenteuse exaltant de son plus beau parfum lors des nuits douces.
C'est qu'elle doit se faire belle, et revêtant son écharpe de fleur pour charmer de ces beaux papillons.
Anges nocturnes à la poussière d'étoile qui enivrés voles à leurs passions.
Il y a de la beauté sur ce mur, qui offre comme un fruit mure sa sève pour la vie.
Au cœur de la terre, dans ses entrailles fiévreuse s'agite en flux et reflux le sang en fusion.
Du manteau terrestre, roche fondue, qui sous la poussée émerge, formant en une cloque un volcan.
Lave jaillissante et éclaboussant de l'irruption, fluide ou visqueuse, libéré des pressions.
Fugace coulée de confiture rougeoyante, cristallisante en ce refroidissant doucettement.
Quelle apostrophe magnifique que cette nature qui saigne, avec tant de violence mirifique.
Il y a de la beauté,
En cette nature éthérée,
Il n'y a plus belle ouvrage,
Préservons la de nos outrages...
Aathahorus (2006)
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Il n'y a pas d'amour, pas de douleur, pas de jours heureux et de malheur sans vie.