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Avez-vous, un matin, les persiennes ouvertes,
Bu à grandes gorgées l’air glacé du matin?
Du fond de la vallée qui de coiffes couvertes
Aperçu le reflet de rayons cristallins.
Quand, derrière la vitre une bise en alerte
Joue avec les grands bois d’un automne enfantin,
Posant si belle nappe de feuilles rousses inertes,
Recouvrant de brûlures les allées du jardin.
Le café que l’on boit à un goût d’herbe verte,
De cueillette frugale aux parfums si lointains
Alors le cœur soupire, grandit de découvertes,
Ressentez-vous cela? Être seul et serein !
Je regarde les nues qui, d'’une main experte
Offre depuis des temps et encore demain
Ces moments de bonheur uniques, rares certes,
Ces moments où l’on sait que l’on demeure humain.
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas