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« La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.  »
de Andrée Chedid

Il arrive que le verbe refuse d'éclore, que les mots soient étouffés au fond de l'écritoire ou qu'ils s'insurgent et deviennent des couperets, mais vite le feu poétique les fera renaitre plus éclatants, plus dociles, pour dessiner de nouveaux horizons sur la page consolée.
Merci, Chandy, pour ce beau partage
Khadija

un chemin intérieur, un questionnement qui ouvre des pistes à une profonde réflexion...
j'aime cette lecture, elle vient bousculer ma paresse intellectuelle
merci

L'ambiguïté du titre fait que je n'entends pas ce poème comme sans doute il faudrait l'entendre, mais sans doute est-ce fait exprès.

Je dirais:

' je suis lasse des guerres et de tous leurs combats, et s'il faut de leurs maux s'encombrer des plâtras, dépouillés des beautés sereines du couchant, se mêler d'exister est-ce donc important.'

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

l'écriture en seul soutien ... pour libérer les maux ... les siens ... la vie ... et s'ils ne venaient plus ... que resterait-il alors ... je préfère ne pas me poser la question ...

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Le poète est un ivre de verbes,il a l'âme tourmentée et il se recherche tout le temps,
il se remet en question,tantôt en paix tantôt en amertume.

Le poète restera toujours sur sa faim et sa quête car le poète se nourrira
toujours de son manque,sa solitude,ses questionnements et même de sa lassitude
de tout ou de rien...

Et même quand son encre tarit,il renait sans cesse,c'est son destin...


ArtMaux

je suis de guerre lasse mais ne suis geurre lasse de te lire ma chère amie
avec ce magnifique poème !

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

Situation que bon nombre de poètes ont connue à un moment de leur vie,

mais j'ai la conviction que les mots reviennent toujours, il suffit de les attendre patiemment,

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Dans l'espace
Dévoré nuit et jour
Par notre temps vorace
Tout périt, sauf l'amour.
[L.F. Arrieu]
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Je suis bien heureuse que vous alliez mieux depuis ce poème,
les sonnets sont revenus , les oiseaux aussi, et vous vous encore mieux,

Ma chère Chandy, chacun a ses moments où l'inspiration fuit, parfois pour des mois ou des années, désespérant celui qui a follement envie de prendre la plume, mais reste sec devant la page blanche.

Ma l'inspiration poétique est comme un volcan, qui rugit, puis s 'endort, pour se réveiller plus tard.

Je ne m'inquiète pas pour toi, car j'ai pu constater que le volcan était revenu en activité, et quelles belles gerbes d'étincelles de mots il nous livre.

J'ai beaucoup aimé tes mots décrivant le poète en panne.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)