Dès milles feux de l’enfer,
Gorgé par les guerres,
Sous d’atroces horizons,
Où sous les ailes d’un avion,
Les corps meurtris, ou sans vie,
Rejoigne son envie,
La mort peut être fière,
D’avoir filon si prospère,
Qui à chaque secondes sur terre,
Embrasse de sa faux un frère,
Mais pourquoi tant de violence,
Que pouvoir et thune dans la panse,
Homme est tu bête ?
D’un animal dans la tête ?
Comme un chien hurlant,
Tu obéis à l’appel du sang,
Mais regarder la mort,
Frottant ses mains sans remord,
Son entreprise est riche,
Des cadavres pleins ses fiches,
Nos vies si chères qu’elle reçoit gratis,
Emplissent son marché du vice,
Et pour elle pleine de malice,
Les mélanges dans la fange ou sa pisse,
Et elle rie, son œuvre édifié,
De tout ces corps parjurés,
Par notre mal engendré,
De notre morale sans pitié,
Du pire se croyant la meilleur,
Qui pour le pardon, pleure !
Aathahorus 2005
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Il n'y a pas d'amour, pas de douleur, pas de jours heureux et de malheur sans vie.