Qui diable par malice dans ce seul corps,
A mis tant d’une tapageuse beauté ?
Cet éclat mélancolisant l’or,
Oubliant sa faste ténuité,
Bouche vermeille délicieux écrin,
Grande mer où se noient les marins,
Suspendus à tes lèvres arcanes,
Perles ancrables pulpe diaphane,
Yeux chrysoprases, l’ardente chimère,
Sous des cieux où jamais nul hiver,
Vieillesses ou rides venant à fuir,
Nul parviendra à la réduire,
Telle l’Immortelle jamais fanée,
D’un mignon sourire tout épinglée,
Cristallisant Phébus ton frère,
Pour toujours rester dans la lumière,
Elle a de défaut sa perfection,
Sa silhouette perlant à l’horizon,
L’ombre de la grâce son ingénue,
Car à cœur perdu se met à nu,
Ondoyante sous de beaux incubes,
Doucettement étreignait sous masse,
Moralité n’a ici pas place,
Seule la perfection tenante du cube.
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Il n'y a pas d'amour, pas de douleur, pas de jours heureux et de malheur sans vie.