Dans ma paume, qui sur l'herbe reposée délicatement.
Effleurant sous un bel été la fraîcheur de la terre qui remontait.
De l'aube qui à tout arrosait d'une fine couche de rosée.
L'odeur à laquelle le fruit manqué, sucré et bien arrondi.
Engendrait de la couche herbeuse, ou de mon poids, me reposais.
Où j'écoutais les envies, paisiblement, de l'automne approchait.
Le ciel d'un voile étendu dans lequel nul nuage n'était encore parvenu.
Glissait précautionneusement en prenant le temps de bien s'excuser.
Au zénith de la lumière l'ombre s'écrasa, désabusée.
Pour ne pas dire anéantie par l'astre haut immaculé.
Par la suite dans l'entendement du ciel sur la terre.
Claironna le bruit des flûtes et du luth.
L'après-midi s'écoulait, paisiblement sur la mousse d'herbe verte.
Où gazouille parfois l'oiseau d'un arbre où dans les champs.
L'air flottait sur mon bras tiède et gorgé de traits ensoleillés.
Dans le creux de ma main, dans cette paume délicatement refermée.
Se tenait glorifié un trèfle, de quatre feuilles habillés.
Et avant que la nuit ne tombe et ne retombe je le protégerai...encore.
Aathahorus (2006)
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Il n'y a pas d'amour, pas de douleur, pas de jours heureux et de malheur sans vie.