Le vent gonfle une vague fragile,
Qui sans plus de leste, la porte au loin,
Où l’horizon confuse même aux lentilles,
Trouble nos vues, embrumant ses témoins,
C’est d’ainsi la vie,
Coulante sur nos nuits,
Sombrant nos envies,
Elle n’y va pas par quatre chemins,
Poussant le courent marin, Ă la main,
LĂ oĂą des flots indomptables,
Tangues dangereusement dans l’insondable,
C’est d’ainsi la vie,
Parcourt desservi,
Par l’eau inassouvie,
La foudre dans la mer, puisant,
L’iode des larmes amers et criantes,
Cervelles ensablées, toutes fuyantes,
La tonalité d’un tonnerre mugissant,
C’est d’ainsi la vie,
Flottante incompris,
Qui sur la rive suivie,
Le phare blafard alerte le cauchemar,
Du raz marée dévêtant le paysage,
Écorchant, la prouesse avare,
D’un mollusque qui n’a rien de sage,
C’est d’ainsi la vie,
Pierres desserties,
Sombrant dans la lie,
Encombrante torpeur intangible,
Mal sur-indéfini, teinté d’invisible,
Miroir bleuté sous la nuance des décombres,
Pour finir l’entrelacement de nos ombres.
C’est ainsi… là , vie !
Aathahorus 12/11/2012
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Il n'y a pas d'amour, pas de douleur, pas de jours heureux et de malheur sans vie.