Cogne sur les murs
Frappe sur tes maux
Griffe tes blessures
Brise-toi le dos

Hurle de douleur
Celle que tu t'infliges
Au bout de l'horreur
Tes nerfs te dirigent

Pique ta colère
Écrase tes démons
Jette toi à terre
Tu touches le fond

Abats sur tes reins
Les bourrasques de rage
Avec les deux mains
Au bout du carnage

Des torrents de sang
Bouillonnent en tes veines
Tu serres les dents
Pour empêcher ta haine

De meurtrir davantage
Tes membres, ton visage
Salir ton image
Ton cœur fait naufrage

Les idées se bousculent
Cherchent désespérées
Le chemin, la formule,
Pour enfin exprimer

Ce qu'eux, ne voient pas
Ne comprennent pas
Ce qui reste en toi
Te ronge et t'embrase

Restent les cicatrices,
Les marques sur la peau
Plongée dans les abysses
Par le manque de mots....

Octobre 2012 - DDC- copyright

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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)

Bonjour Albatros une grande douleur que souvent personne ne comprend. Cette indifférence peut hélas ouvrir la porte du malheur.
Je crois qu'il faut absolument parler et ne pas garder cette douleur da,s l'ombre intime de l'âme.
Mes bisous.

Capricorne

je comprends ...

mais je manque de mots là.


je t'embrasse ...
cela compense un peu ?

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[La nuit des rois, les femmes seront reines]

http://leaviola.blogspot.com/

"Nous sommes corps à corps nous sommes terre à terre
Nous naissons de partout nous sommes sans limites" PE

Bonjour Albatros,

Restent les cicatrices,
Les marques sur la peau
Plongée dans les abysses
Par le manque de mots....

exprimer les maux aussi douloureux soient ils, faut parfois du temps, poèsie émouvante, en douleur des mots.
Amicalement Franie

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Ce qu'eux, ne voient pas
Ne comprennent pas
Ce qui reste en toi
Te ronge et t'embrasse
.........

....eux qui sont aussi très malades !! mais refusent de le reconnaitre!!

merci c'est très bien décrit,ce mal du siècle..(peut etre plus...)

Amitiés.

Maladie terrible
Nuit dans la vie
Il faut se faire aider
Et petit a petit
Remonter
Amitiés.

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Amicalement Alanna

une dépression que tu as su extérioriser, autant par les mots que par leur message, cela résonne fort,



yann

no comment...juste

horrible dépression

je n'ai pas de mots..

Ce qu'eux, ne voient pas
Ne comprennent pas
Ce qui reste en toi
Te ronge et t'embrasse

Restent les cicatrices,
Les marques sur la peau
Plongée dans les abysses
Par le manque de mots....

ce mal ronge et vous mine

courage mon amie..

un écrit qui me touche...

bisous

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Mieux vaut encore cogner sur les murs,
Hurler, se défouler, que d'être enfermé
Dans la spirale du ghetto de la dépression

Être suivi par le corps médical
Et je dirai presque exclusivement par le corps médical


Très fort texte

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Restent les cicatrices,
Les marques sur la peau
Plongée dans les abysses
Par le manque de mots....

Bonjour albatros,

Je suis très touchée par tes mots.

Ils suintent de douleurs et de cris, tu sais, ceux que personne ne veut entendre ....

L'incompréhension, l'indifférence, c'est le pire ....................et se greffant à la souffrance,

les mots ne sont plus capables de traduire ou de s'écrire.

Je pense que toute cette souffrance est solidement enchaînée à un grand

manque d'humanité. Chacun pour soi et Dieu pour tous comme on dit ...

Mais le vrai malade n'est pas toujours celui qu'on croit ...

Il suffit de regarder la vie autour de soi et le mal se pose en silence.

Merci d'avoir écrit et décrit ce mal, albatros.

Toute mon amitié.

Tendrement à toi.


Arwen

Bonsoir Albatros !

Très beau poème, très fort, qui décrit bien la dépression.
C'est vrai que cela fait du bien de parler, que cela permet de guérir en extériorisant sa douleur.
Mais parfois, on voudrait, on le voudrait très fort, du plus profond de son être. Mais les mots ne sortent pas. ils restent enfouis au fond de soi. Même en le désirant très fort, la douleur est trop forte, et les mots refusent de sortir. Et c'est terrible. oui, vraiment terrible, car on voudrait s'exprimer, mais on est paralysé...

Merci pour le partage, et j'espère que d'avoir couché les mots (les maux) sur papier, cela leur permettra de les faire envoler.

Courage ! reçois mon soutien et mon amitié.

Napola

texte très fort sur les sentiments qui torturent quand on ne trouve personne pour comprendre son mal être et puis la douleur corporelle qu'on s'inflige comme unique source de paix ... un texte poignant

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Dépression ..à bout ...Et souvent incompréhension des autres..
L'écriture est une aide précieuse!!!
Amitiés
Joëlle

Oui,amie la douleur est immense!

Oui,on est à bout!

Dans cette immensité, il y a l'espérence.

Là où il n'y a plus de mots pour les maux

reste l'écriture si précieuse...Et puis des mots de

réconfort des amis poètes. Ca! Ca fait du bien!

Amitié,Erhan

Oh ce sont des mots et des émotions que je comprends, jusqu'aux tous derniers vers. je te souhaite de croiser la route de qqun qui saura être là pour toi, même en silence, même discrètement au pire du calvaire comme à sa fin. ces amis sont plus rares que tout. leur absence n'arrange rien. le plus dur c'est de lutter contre ce mur dans lequel on a l'impression de se cogner à chaque inspiration, à chaque pas, mais la lutte en vaut la peine, bien que le chemin soit long et tortueux pour s'en sortir.

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Magalune





Mon blog : http://laplumedemagalune.over-blog.com/#

La rédemption par la souffrance...
C'est notre héritage judéo chrétien.
Peut-on être heureux sans avoir souffert... ?
Un poème très touchant.

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Amitiés,
Maria

On ne recommence plus, mais se souvenir c'est presque recommencer. Charles Nodier

bonsoir albatros!!!

voilà un état de fait difficile à appréhender!!!!

douloureux et moi qui n'ai jamais connu la depression, ton poème me l'a fait très bien ressentir!!!!
difficulté à s'exprimer tout autant que de trouver une écoute!!!!

bise amicale!!!!!!

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https://www.edilivre.com/poemes-a-contresens-richard-gabrieli.html

Excellent !! Bon, il faut remonter maintenant !

Bonsoir Albatros
Ce poème exprime fort bien la difficulté d'extérioriser par des mots les ressentis particuliers lors d'une dépression...merci de ce touchant partage
Amitié .Anto

Je connais bien la dépression, mais chez moi elle s'exprime par "l'envie de rien", l'immobilité sans désir, sinon de m'endormir et ne jamais me réveiller, mais sans violence sur ma personne, la douleur physique la vie s'en est chargée...

Les remèdes pour en sortir : le corps médical, et un (ou des) ami(s) qui savent trouver les mots qu'il faut. Il est nécessaire de se sentir aidé... et aimé.

Merci à toi et bravo d'avoir eu le courage de coucher tes mots sur Oasis. La poésie aussi ça soigne !

Amitiés

Clo

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Désolée, mon état de santé ne me permet plus de faire les mises en pages de recueils.

vous êtes des baumes

vous êtes venus poser vos mots sur des maux...qui vont mieux depuis quelque temps. Mais le mieux est l'ennemi du bien.

Si j'en étais là encore, je n'aurai pas pu poster ce poème...
C'est encore noir, pas gai quoi...mais un peu plus calme...ouf !
Parler de cela, comme cela, je ne l'ai jamais fait, je n'ai jamais pu...mais là, oui.
Oasis, est une belle fenêtre...ouverte, sans jugement...neutre et bienveillante aussi.


Capricorne : parler oui, cela fait du bien Ici c'est plus facile...


Viola : Oui...pas mal même

Franie : chaud au coeur tu me fais

Alanna : Remonter.... mon objectif !

Yann : Le dire, c'est déjà s'en défaire un peu....pas évident pourtant

Delph : Toi....!

Mary-Jo : Ma baroudeuse au coeur fragile...

Miss Terre : Oui, tu as sans doute raison mais j'ai la trouille des médocs...
Alors je cours, je cours 10 km trois fois par semaine...juste pour garder un peu d'équilibre. Je me fais violence parfois, je me botte les
fesses. Mais je m'y astreins, car c'est au moins une clé pour ne pas plonger davantage...

Napola : toi, tu es un sucre d'orge ! Toute douceur !

New_Born : Il me manque sans doute ta dimension. Croyante...mais pas assez.

Joëlle : Oui, l'écriture, a de véritables vertus. Tu le sais...moi aussi.

Facilire : Erhan. Sensible Erhan... plume amie

Magalune : ...soeur des démons noirs...tu as tout compris

Maria : Oui, ce qui ne tue pas rend plus fort. J'en tirerai une richesse, un enseignement en tout cas...c'est sûr.

Bouana : Oui. C'est le mal du siècle. Le mal des enfants gâtés...enfin c'est ce qui ce dit... Elle peut paraitre absurde, mais elle est...

Lochaber : Oui capitaine ! Du vent dans les voiles...en avant toute ! Cap sur le bleu !

Anto : Oui c'est un morceau pas évident à sortir.

Hesperance : Oui le noir, l'atonie, fonctionner au quotidien sans plus, c'est un peu ça en ce moment...sauf que, j'ai pas vraiment d'excuses...je sais.
Tu es un sacré bout de bonne femme ! Prends soin de toi. Ecrire...oui. Bon sang que ça fait du bien ! C'est bien ici...



Merci à vous. Lecteurs médecins. Vous me faites du bien

Je vous embrasse très fort . Très très fort


Albatros

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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)

une maladie bien exprimée , que j'ai connue et dont heureusement je suis sortie

Un mal incidieux qui nous ronge petit a petit , j en parle pour avoir plongé dans ses creux livides , je m en suis sorti et pas grâce au staff médical mais a l'amour de ma tendre Valou , l'écrire est déjà une sortie. ! en parler aussi mais pas toujours facile et a qui ?
Merci pour ce partage touchant
Courage a toi
Mes sincères amitiés
Yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Je suis d'accord avec Capricorne on souffre comme des bêtes et l'entourage à bien du mal à comprendre
C'est si compliqué la dépression si on ne l'a pas vécu on pense qu'il suffit d'un rien pour s'en sortir ce qui n'est pas le cas
Belle description et bon courage

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On a tous le sang de la même couleur

Bon Jour, Albatros,

Que de douleur intérieure et de déchirure
Jusqu'aux larmes pour exprimer ce " Manque "
Parfois longtemps accumulé qui soudain jaillit
Comme l'éclair dans un ciel sombre.

Un choc suffit pour laisser remonter à la surface
Les scories de nos " arriérés " oubliés...

Nous laissons trop longtemps en sommeille des
Habitudes pas toujours fastes que nous ne voulons
Pas voir et par faiblesse, nous laissons aller jusqu'au
Jour où le volcan crache son trop plein.

Merci, Albatros, pour ce réaliste poème interpellant
Chacun de soi qui n'est pas à l'abri de cette fission
Intérieure.

Amitié de:

SAINT-AMOUR.

bonsoir Albatros
des mots qui sonnent fort ta douleur... même si tu vas mieux, je n'en suis qu'heureuse, mais la plume est l’exutoire de notre coeur quand la douleur se veut !! comme un voile qui prend ces bris de souffrance pour les exhumer sur le papier....
une sorte de complicité entre la feuille et soi-même... un partage aussi avec les autres.... de loin, mais si près... une écoute qui se lit, et se commente pour un bien être en soi.
amicalement
Plume Au Vent !

une douleur qui ne cicatrise qu'avec les lambeaux de souffrances des jours qui passent, et une volonté que l'on a du mal à trouver au fond de soi

un écrit qui en dit long sur ce mal si profond

mes amitiés
Pampille

Dépression, cette douleur en soi, lancinante qui transperce l'âme et le cœur ...

l'exprimer c'est déjà prendre la pas dessus, c'est déjà un peu la dominer..

Je t'embrasse chère Danielle

Ghis

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https://www.facebook.com/ghislaine.graffard

Mieux...petit à petit... piano piano


Felinelove : Merci , c'est encourageant !


Yohann : Oui, j'imagine que tu as du être sensible à ces mots là. Merci à toi pour ta compréhension.

Penelope : Oui, c'est ça, l'autre ne comprend pas du tout.... il ne veut pas admettre. Merci à toi.

Saint Amour : Une fission interne...c'est tout à fait ça. Merci

Plume au vent : Complicité entre la feuille et soi-même....... C'est si important. Un pas déjà ! Merci

Pampille : Oui, c'est tout au fond...réussis à l'écrire c'est déjà l'extérioriser un peu.... C'est énorme. Merci !

Ghis : Transpercer ....oui c'est tellement ça. Et l'écrire c'est déjà un pas de géant . Merci à toi !




Merci à vous. Comme je le disais, c'est nettement mieux, bien que la fragilité soit toujours là... Une petite vague de travers...et hop !
Le rose d'ici est très bénéfique, ici il y a tellement d'âmes cabossées...alors personne ne juge. Personne. Cela fait du bien.

Je vous embrasse fort. Merci encore pour vos mots bienfaisants.



albatros

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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)

Pas de mots..je souhaite juste que ce soit du passé



Adriana

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On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des être qui donnent un sens à la vie..(Brassa)

Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler.

A bout.. oui, cella résume bien l'état...
j'ai aimé vous lire, même si ... ce texte peut parfois réveiller certains mauvais souvenirs, chez certains.. certaines.

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Bonsoir.

Entre tes barreaux noirs je peins deux ailes blanches.

Je te souhaite une douce soirée.

Je t'embrasse.

Pascal