C’était un moment assez court et un peu divin
Celui que j’ai vécu le temps d’un féérique voyage
Je garde encore l’empreinte d’un parfum
Qui ne côtoie que la volupté d’un mariage
Quand on a traversé un jour ce bout de chemin
Le souvenir restera gravé comme un tatouage

Une pluie de confettis aux couleurs aquatiques
S’est mêlée aux paillettes qui couvraient ma tronche
Je me souviens encore de cet instant magique
La première fois ou je sortais dans ma robe blanche
En dépit des sourires d’une joie pudique
J’avais du mal à contenir mes larmes en revanche

Mon cœur battait au rythme d’une course effrénée
Loin de la cadence d’un cortège qui semblait mollo
Les crispations de mes pas aussi me retenaient
De suivre un peu plus vite les traces de mon trousseau
Tous ces regards admiratifs qui me dévoraient
Faisaient encore davantage exciter mon ego

Au seuil de ma future maison, j’ai été accueillie
Avec des fleurs et des friandises en abondance
Entourée par mes proches et mes amies
A mon anxiété, l’exaltation s’est posé en alternance
De ce que j’appellerai ma plus belle sortie
J’en garde encore une douce souvenance

C'est je crois le premier poème que je lis de vous et je dois dire que je suis surpris qu'une telle qualité de poésie ait pu m'échappé si longtemps

C’était un moment assez court et un peu divin
Celui que j’ai vécu le temps d’un féérique voyage
Je garde encore l’empreinte d’un parfum
Qui ne côtoie que la volupté d’un mariage
Quand on a traversé un jour ce bout de chemin
Le souvenir restera gravé comme un tatouage

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Le triomphe de l'autosatisfaction.
Le sens des mots anesthésié par l'usage ordinaire que l'on en fait.
La perte du sens est la triste soeur de la vacuité.
Assassins de la poésie.

Elupia Byhr

Un souvenir inoubliable conté avec beaucoup de grâce.
HONORE