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Les parois emperlées de pluie
De verdure agrippée à la roche
Ensommeillées, évanouies,
Sous un silence de reproches.
L’eau est partout, lente et discrète
En goutte tombe des feuillus,
Parfois jaillissant d’une crête,
Ou en ruisselets impromptus.
Pas de ténèbres qui s’ennuient
L’aurore curieuse réveille
Malicieusement sans un bruit
D’un coup de langue leur sommeil.
Les arbres revêtus de parfums,
Ouvrent leurs branches engourdies,
Encor’ recouvertes d'embruns
Qu’un rai clouera au pilori.
Et d’une bouche grande ouverte
Tombent des franges immaculées
Rideau de voile presque inerte,
D’une source toute en beauté
Balade aux gorges de Kakuetta
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas