AUX FILS DES MOTS FLECHES...
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Le mal s’est installé gangrénant mon réveil,
Et le jour malheureux se nourrit d'une peine,
Deux lignes d'un poème que je sais en éveil.
Font qu'une encre marine coule dans mes veines
A mettre du ciel bleu sur des mots intérieurs
Serait un vrai bonheur! Rien ici n'est fatal.
L'alexandrin l'avoue avec un ton rieur,
Il me l'a dit souvent avec des mots banals...
Que penses-tu la phrase accrochée à ma page,
Savane asséchée de traits et de déliés,
Le mot a-t-il sur moi un quelconque avantage
Qu'il dicte mes pensées d'amour où d'amitié?
J’ai peur je te l’avoue d’être un grand "Corps malade",
De slamer tant de mots que j’en perdrais l’usage,
A tant les encorder pour d'ultimes escapades
ils grimpent aux sommets de tant de cavalcades...
Mes vers ne sont pas moi! Ils sont de mon humeur,
Qui invente ces maux protégeant ses aveux,
Mais ceux-ci savent bien que dits avec le cœur,
La page s'évanouit dès que l'on parle un peu...
A vivre et à mourir comme des papillons
Semés dans les sillons où germe une aventure
Mes flèches cupidon un jour vous atteindront,
Zélés éphémérides que je donne en pâture...