FAIS ATTENTION LE COEUR...
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J’ai tout donné mon cœur, tu m’as rendu fragile,
J’ai puisé à ta vie abreuvée de tourments
L’eau avait la fraîcheur de mon contentement,
Je buvais à ta source comme un oiseau des îles.
Pas un soir de repos, pas un jour de disette.
J’inventais des douceurs, acidulais le temps,
J’ouvrais tes horizons sur des champs d’opérette,
J’inventais maintes peurs qui te rendaient tremblant.
Te voilà dur et sec comme écorce de chêne,
Le ciel de bon matin dardait tous ses rayons,
Et ne pouvant t'atteindre te voyant dans la peine
Il disait :- Sois prudent le cœur, fais attention !
Hélas! Cet incompris ne trouva nul écho,
Dans ce cœur n'existait pas le moindre frisson
Jamais un bel amour n'effleurerait sa peau
C'est à ce moment-là qu'il perdit la raison...
