Hier encore, le roi cuivré à l’estrade
Le ciel turquoise des plus purs horizons
Un vent chaud promenait des parfums en balade
De ce trou vert et clair ou dorment les saisons.
L’ aube estivale pour guide touristique
Dès le premier faisceau d’un long jour en éveil
Un Brahma fier chantait ses allées erratiques
Dans ces jardins en joie, des couleurs sans pareil
Un champ aux cheveux blonds de mille Ă©pis
Délivre rarement cet étrange phénomène ;
Le tracé incertains d’un courant interdit
Attise ses pailles d’or aux danses indigènes
Tandis qu’en la colline, deux tours embrumés
Du visage masqué, s’énervent du brouillard
En récusant l’attente de ce souffle transhumé
S’épanchant dans la plaine ,oubliant son retard
Elles ont tu de ces jours aux planchers décousus :
Le cognant du talon Ă©mit des sentinelles
Les rythmes des tambours des musiciens ardus
Précédent le silence pour des pendaisons belles
Les éons ont passé ne laissant qu’insomnie
Le temps à condamné les tuiles par défaut
En laissant ces jumelles en pleines calvities
Admirer la dernière s’essayer au grand saut
Depuis, ce ciel mort , Ă´ unique merveille !
Aux fragments d’anciens mondes perdus, égarés
La nacre des halos sur leur âmes ensoleille
Ce désir d’en finir dans son immensité
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Le côté sombre fait partie de moi, même si je décide de le fuir. BM