L'AMOUR PREND LE MAQUIS...
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Je hais une douleur qui ne peut pas guérir,
Insidieusement elle me tient en haleine,
Avec le calme plat de ces amours sereines
Qui perdent en violence tant elles ont fait souffrir.
Et le mal se console il devient cicatrice,
Balafre transperçant un cœur qui se déchire,
D'une voix monocorde il n'est que l' artifice
D'un oublieux plaisir tant ses vagues chavirent.
Le temps passe ainsi, nul être n’est en cause,
Qui pourrait imposer un sentiment acquis?
La douleur est ancrée quand rien ne s’y oppose.
L’amour est effleuré du bout de ses langueurs
IL cache sa misère en prenant le maquis
Reste à portée du bois pour cacher sa pâleur.