A la lueur des bougies,
Elle ronronne dans la nuit.
Sous les caresses des flammes,
Son corps de félin devient femme.
Ses yeux verts, quartiers de lune,
Mirent le soleil sur les dunes.
Son pelage très soyeux,
Miroite sur les larmes de feu.
Elle épouse la tendresse,
Malgré ses airs de tigresse,
Et de sa patte complice,
Effleure doucement le lys.
Je la vois qui se réveille,
Et ses appels sont pareils,
Aux doux chants d’une princesse,
La voilà reine… et puis déesse.
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Marie