LE PRINTEMPS SUR LA PEAU...
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Quand les oiseaux heureux célèbrent par leur chant
Les rayons du soleil qui nourrissent les champs,
Je pose mon regard sur ces ailes agiles
Mon âme se nourrit de cette paix tranquille.
J’écoute un bruissement frôler les blonds épis
Ondulante moisson qui sous le vent frémit,
Que viennent les beaux jours embraser la nature
Dans un accord parfait ruisselant de verdure.
Dans ces lieux enchanteurs où ne vit que murmure
Le zéphire somnole en si belle parure,
L’oreille à l’écoute, l’œil au ravissement,
Subtil devient l’appel de cet enchantement.
Loin des bruits de la ville en ruban d’arc-en-ciel
Les cieux ont dénoué leurs mèches de soleil,
Parmi les fils de pluie le tonnerre s’invite
Puis par-dessus les monts, il s’enfuit aussi vite…
Les champs ont des frissons qui courent sur leur peau
La musique du temps aime à prendre repos
Dans ce silence où dort la tombée d'une nuit,
Chaque étoile éclaire cherchant son paradis.