ATMOSPHERE...
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Vous êtes comme au temps quand je vous espérais,
J’entends un triste chant en mon cœur éprouvé,
Voyez, je ne sais pas vous aimer autrement
Qu’avec ce doux vertige privé d’emportement.
Dites-moi oui tout bas, dispensez vos baisers,
Posez-les sur ma joue, sur mes lèvres pourprées
Je ne serai jamais aussi près de l’amour
Qu’en vous sentant revivre à chaque heure du jour.
Avec au creux de l’âme portée par ma tendresse
Un éternel regret quand la peine paresse,
Si par devers l’oubli mon cœur s’est lamenté
C’est que bien malgré lui, il se sentait blessé
J’ai tenu contre moi ces espoirs ridicules,
Le soleil et le feu, l’aube et le crépuscule
J’ai dentelé ma vie aux contours de la vôtre
Nos désirs ne sont plus, mais ils demeurent nôtres.
Comme à l’orée du bois, au bord d’une rivière
S'abreuve une biche aux froids matins d’hiver,
Je bois à votre source, éblouissante et claire
Avide de vous seul, je crée mon atmosphère