(acrylique)

Ne sombrer
Face au rouge trop vif
Face au bleu très franc
Comme l'oiseau
Planer à la surface du vent
Jusqu'aux neiges d'antan !
Où j'ai posé mes silences
Dicté mes balances
Fuir la marée noire
Des incertitudes
Atteindre l'enfant
Ne pas repousser la flamme
N'effacer du blanc la luminance
Des siennes mes garances
Elles ont moissonné les crêtes
Tant donné à même l'hiver
Ramassé de ciels intenses,
Terminer le soleil
A l'orée du grand bois
A la lisière des mers.

Ema

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Toi l'ineffable devenir,
Dont je bois les mots de l'autre côté des choses.

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http://www.mespoemes.net/eolienne/

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https://www.edilivre.com/sur-les-ailes-d-eole-adeline-mela-eolienne.html

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https://www.edilivre.com/poemes-a-contresens-richard-gabrieli.html

Il y a des mondes cachés. Dans le rouge de leurs grincements voyage un attelage de notes exaltantes. Se cache, entre ciel et terre, l'amas de tours en cristal aux formes fuselées. Les rondes dessinent un Papillon blanc volant sous une arche ou les piolets grimpent seul vers l’antiquité. L’ensemble se reflète dans une mer de pétrole d’égale couleur à la nuit ; présageant le contraste.
Le trombone, comme un navire abandonné, produit une note de silence vorace puis engloutit la ville lumineuse. Le papillon devient libellule, quand le pénis rouge charme au coté de la bête.

Merci.

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" Le secret de ma tristesse est dans la vivacité de mon plaisir "

amitiés libel

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J'ai des problèmes d'ordinateur. Là il marche, j'en profite pour vous dire MERCI. Je vous répondrai plus longuement.
Ema

(je regrette XP)


Yoann, c’est tellement différent d’approcher le noir que je n'imagine pas, dont je ne connais même pas la couleur ni la sonorité (ceci à la demande de ma fille).
Et tout ce que vous me dites ajoute tellement à mon envie de continuer. J'en peins un autre, laissant courir esquisses et mots, noir et blanc...
Comme l'exprime ce poème, laisser dans les nuances, surgir toutes formes non figuratives...

PEINDRE en NOIR & BLANC...

C’est, comme une fin
Qui ne peut s’arrêter
Quand le vent vide la scie
Et la coupe de fruits.


C’est comme une chute subite
Entre deux collines
Pente de verglas
Taille des vignes.


C’est comme un poignard
Au dessus de nos têtes
Qui agite la lame
Acérée des faîtes.


Et, comme des ombres chassées
Autour de la lampe
Qui se suivent
Sans jamais écrire la danse,


Pareil au dessin noir
Dans le vase clos
Qui soustrait du miroir
Un souffle de tulipes

MERCI Yoann
MERCI Adeline, Bouana, Libel.


Ema

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Toi l'ineffable devenir,
Dont je bois les mots de l'autre côté des choses.