LA FUGUE DE BACH



Certains soirs, par bouffées serrées de nostalgie,
M'assaille, intacte, suave réminiscence,
Une mélodie dont le souvenir surgi
Exhale à l'âme meurtrie son parfum d'enfance.

Père, mains habiles, prenait l'orgue d'assaut.
La fugue de Bach déployait son ciel d'azur,
Magnifique incantation, somptueux cadeau,
Emanation d'un esprit souverain et pur.

De poignante beauté, à l'enfant, à son coeur,
Parlait de ce maître ancien son âme subtile,
L'étreignait, main puissante la laissant en pleurs.

Des temps révolus viennent ces notes graciles.
Mémoire recueillie, sentant poindre mes larmes,
Je tente pieusement d'en éprouver le charme.

Une telle musique surtout entendue dans des conditions aussi précieuses est inoubliable.
HONORE

C'est très beau, Grodele, un poème prenant, nous sommes emportés par Bach, et tu nous donnes beaucoup d'émotion..

Merci & toutes mes amitiés.

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Ouvrez l'oreille, chaque mot possède un coeur qui bouge. (Nimier)

Rien que voir le mot "Bach" et le ciel s'entrouvre...

Quels souvenirs merveilleux tu as là dans ta mémoire...
J'aime beaucoup ce poème !
Un père musicien
... cela m'émeut beaucoup... comme j'aurais aimé cela !

Merci de ton passage sur mes mots... Bonne chance, c'est très beau !

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« La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.  »
de Andrée Chedid

Une jolie fugue dont le souvenir n'a pas fui ...

A chacun sa madeleine !

HONORE
FRANCE
CHANDYLANE
SOLIANE
JAICEMAIL

Merci de votre passage !

Chandylane : c'est effectivement un souvenir impérissable de mon père. Imaginez mon émotion, lorsque j'ai découvert l'interprétation de Karl Richter qui lui ressemble presque trait pour trait au même âge !

Jaicemail : Certes, pour certains le goût, pour d'autres plus modestes, l'ouïe...

Des temps révolus me parviennent ces notes graciles.
Ma mémoire recueillie, sentant poindre mes larmes,
j'essaie pieusement d'en éprouver encore le charme.""""

MAGNIFIQUE !

Je découvre votre plume....

"Mon père, les mains habiles, prenait l'orgue d'assaut
et la fugue de Bach déployait son ciel d'azur,
magnifique incantation, somptueux cadeau,
émanation d'un esprit souverain et pur."



Bonsoir Grodele,


Avoir un père qui joue du Jean-Sébastien Bach.


Il t'a gâtée ton "papa", Grodele !


Cela ne m'étonne pas que tu es certains airs encore en tête.


Sublime musique !!!!!!!


Toute mon amitié

Arwen.

Superbe sonnet, et je ne saurai dire plus de cette fugue qui nous transporte au-delà du réel!

Grand merci Grodele pour ce sublime partage.
Belle soirée
Nat

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Les haillons de l’amour ne se reprisent pas .
Nataraja.

ISABELLE
ARWEN
NATARAJ

Merci d'avoir partagé cette fugue.

Bonjour Grodele

Dans la vie j'ai manqué presque tous mes bacs...les deux de mes études et souvent ceux permettant de passer d'une rive à l'autre de la Loire en région Nantaise...il eut été encore dommage que cette nostalgique et belle fugue de Bach vienne à s'enfuir de mes commentaires

Amitiés

Christian

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Bonjour Grodele, il ya des souvenirs qui apaisent. J'ai beaucoup aimé suivre ta jolie plume dans les méandres de celui-ci.
Mes bisous.

Capricorne

Merci pour ce souvenir musical auquel vous avez donné un si beau cadre.

Cordialement.

bonjour grodele, comme tu as eu de la chance d'entendre ton père jouer de l'orgue, cet instrument magnifique, fait pour bach semble t-il, tes mots m'ont touché et donne envie d'écouter une fugue, merci pour cet éblouissant poème,


yann

TOLPAC
CAPRICORNE
OLUCINEP
ISLANDER


MERCI DE CE PARTAGE

MERVEILLEUX POEME
QUI nous invite à écouter
La fugue . de J.S.BACH

j'ai aimé vous lire, suivre l'envol de la jolie plume

amitiés, bel été à vous

Mon père, les mains habiles, prenait l'orgue d'assaut
et la fugue de Bach déployait son ciel d'azur,
magnifique incantation, somptueux cadeau,
émanation d'un esprit souverain et pur.

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un magnifique instant, on s'y croirait...merci pour ce délicat poartage
poétiquement

CYRAEL
BOREAL

Merci d'avoir goûté cette fugue

Merveilleuse oeuvre que celle de Bach !

Quel souvenir d'une émouvante richesse...Et cette oeuvre un sommet dans l'art de la fugue...amitiés

souvenir poignant, les notes qui reviennent en tête, puis vision de la scène, enfin, les sensations d'antan qui resurgissent

superbe évocation

bravo Grodele, comme toujours ....

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FPC for ever, FTA avec modération

LEBALADIN
MONTEZUMA
COCAN

J'ai aimé vos commentaires !

Je partage totalement la grande émotion qui émane de ton poème. Cela fait partie des choses qui nous façonnent pour la vie.

Et voir jouer l'immense Karl Richter........ quel choix de connaisseur

Merci, merci pour ce somptueuse sonnet et ce somptueux concert.

Il faudrait associer plus souvent la poésie et la musique, comme on le fait pour des images ou des oeuvres peintes.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

La musique est partage, émotions, élans,
Qu'on l'écoute, qu'on la joue ou la compose
Elle nous emplit. Nous transcende.

J'aime mes souvenirs de musique, intacts parfois,
Je ressens donc tout particulièrement ce texte.

Le temps d'une fugue, de bien belles retrouvailles ...

Mes amitiés à une artiste issue d'une famille d'artistes.

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Bravo pour ta musique Grodele, que j'ai entendue jusqu'au fond de mon coeur. Et quelle chance d'avoir eu ton père musicien. bises G.P.
BIUt

DANIEL
MISSTERRE
GIORGIO

Merci de votre écoute !

Bonsoir grodele, très beau poème en hommage à ce grand compositeur


Amicalement

J'ai mis la musique avant de lire et les deux vont bien , mieux ensemble.

N

Bonjour Grodèle,

Merveilleuse poésie où les souvenirs sont si intenses !



Belle journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Merci Evilfrank d'avoir remonté ce poème de mes débuts. Je l'avais réécrit ainsi :


LA FUGUE DE BACH

Certaines nuits parfois suave nostalgie
Vient m'assaillir intacte, en belle souvenance.
Et cette mélodie en mon présent surgie
Ravive meurtrissure au doux parfum d'enfance :

Père aux habiles mains prenait l'orgue d'assaut
Et la fugue de Bach déployait son azur,
Incantation sublime et somptueux cadeau
Émané d'un esprit souverain, fier et pur.

D'une beauté poignante, à l'enfant, à son cœur
Parlait le maître ancien de son âme subtile
L'étreignait puissamment et la laissait en pleur,

De ces temps révolus parvient cet air gracile.
Alors, me recueillant, sentant poindre une larme,
Je laisse pieusement s'en exhaler le charme.

Merci aussi à Nicolaswharf et Sybilla

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