Il n'est point de plume, de récit plus aisé,
Qu'un chroniqueur poète à l'esprit embrasé.
Se défiant du texte ronflant, trop éclatant.
Pour dire détresses et affres de tout temps.
Certes de part le monde il y a beaux sujets,
Contemporains, passés ,par nous engrangés;
Horreur, amour,terreur et grandes épopées.
mais si d'aventure par l'empathie frappé,
Par sentiments alors soudainement porté,
Il devait prestement, ce récit agrémenté
Dune métaphore champêtre ou romantique,
Il se doit réprimer l' ardeur part trop lyrique.
De respecter les faits il promet au lecteur,
Ainsi le soustraire à d'inutiles lourdeurs.
Pour le plaisir des sens , de ces vers que l'on aime
Ou pour satisfaire le rythme et les phonèmes,
Nul besoin d'emphase voilant la rhétorique
Serait elle même, pour le peu magnifique.
Principes et rigueur drapées d'intégrité,
Sont essentiels à l'être imbu de vérité.
Si la plume se veut prônant les libertés,
Guettée par la folie se doit d'être domptée.
Trop souvent corrompue par la banalité,
Souvent assujettie aux subjectivités.
Sa muse n'est libre, qu'alors contemplative
Pour dépeindre amour ou son trépas elle s'active
Et c'est de l'histoire composant les annales
Quelle s'ennoblit et que son âme s'étale
P. Roussel................(le 13mai an 2012)
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la souffrance nous isole ; n'est-ce pas la pourtant le seul vrais partage en ce monde et n'est elle pas le terreau des plus belle roses P.Roussel