Elle


Elle a des yeux d’azur, de mer et de lavande,
Le doux sourcil arqué surligne chaque amande,
Je m’y noie, je m’y perds, parfois je m’y torture
Pensant apercevoir une œillade trop dure.

En sa pupille il vient germer un doux sourire
C’est le cadeau d’un roi héritant d’un empire
Le cœur au bord des cils le regard extatique
La lumière donnée est un philtre magique.

Sur l’oreille aux finesses ourlées par Cupidon
J’ose des rêves doux aux baisers de fripon
Je murmure un espoir de tendre privauté
Du coquillage doux me sentant écouté.

Parlerai-je du cou, de cette peau sublime
Descendant sans pudeur à la parfaite rime
Deux reflets de beauté dunes de sable blanc
Dévoilant leur zénith monticule charmant

Où la bouche se brûle d’espérer le baiser,
Où le goût dédoublé suffit à embraser
Le désir que Vénus ourdit pour mieux séduire
Troublant ma volonté qui se laisse détruire.

Sur son corps dénudé qui ne me cache rien
Je frôle son velours d’un baiser aérien,
Égalant la douceur d’un pétale de rose
Sa plaine d’un frisson à ma joie se propose

Sans être conquérant n’étant qu’observateur
Tapi sous la beauté je devine un bonheur
Sensuel et serein, l’infinie tentatrice
D’un rôle captivant se fait future actrice

Je me fais lèvres douces, chaudes, sans insistance,
Pour saluer discret cette folle espérance,
J’en hume le zéphyr ineffable parure,
Miracle permanent, présent de la nature.

L’envoutement poursuit mes sens en éveil
Je me grise de soie ; ses cuisses du soleil
Gardent le ton d’été cher à ma gourmandise
Et offrent à ma bouche d’exquises friandises.

Ses jambes me provoquent je les franchis d’un bond
Et caresses ses pieds armés de hauts talons
Puis hypocritement je retourne son corps
Dont je n’ai pas perçu la somme des trésors

La dune des splendeurs, spectacle callipyge,
Aux hommages labiaux me fascine et m’oblige
En partant du sillon de l’axe sensuel
Je recouvre son dos de péchés véniels

Sa nuque m’attirant je m’y attarde un peu
Et mes mains découvrant les joies d’un nouveau jeu
Dans ses cheveux de nuit ont la sensation
De l’informel bonheur de la possession.

Je la prends dans mes bras lui donne ma chaleur
Elle est pelotonnée, écoute battre mon cœur,
J’ai perdu ma vigueur au temps subordonnée
Mais je la veux toujours un peu plus chaque année

Ma bouche s’ennuierait ne trouvant pas de ride
Sa peau qui a vécu m’a rendu si cupide
Que je veux chaque jour en connaitre par cœur
Les replis impudiques, les suaves rondeurs

Elle est souffle vital, ma lumière et ma joie,
Elle est ma religion, mon bonheur et ma foi
Même le corps âgé elle est ma seule envie
Je donnerai ma mort pour assurer sa vie.

J’aime bercer son être et quêter sa réponse
Aux questions de mon corps qui jamais ne renonce
Saurais-je le dire mieux qu’avec le mot extrême
Immarcescible amour, je suis tien et je t’aime.

Olucinep XI 05 MMXII

quelle magnifique déclaration d'amour ! quel talernt

Stop !! Stop !! je Craaaaaaaaaaaaaaaaaque !!!

L'amour avec un grand "A", des mots qui "oh" !


Merveille de merveille que cet écrit là.

Arwen24

L'amour au delà du temps

ça existe un amour comme celui là ?!


j'ai adoré !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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“L'homme est un animal domestique, l'animal est un homme libre” (Shovnigorath)

Juste un mot, parce que je n'en saurai pas d'autre pour dire...
Superbe!

on lit, on voit, on ressent! Superbe!
merci de ce moment qui ne peut que faire sourire^^

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Bonjour Olunicep

C'est grand , c'est beau , c'est fort....ahhh!!c'est l'amour!!






bisous Brigitte

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Pour éviter de remonter mes textes , je ne réponds que très rarement sur vos commentaires posés mais ils sont tous lus avec mon cœur , soyez en sur!
Tendres pensées et merci